Doper votre carrière
Photo Florian Sommet
Photo Gonzalo Arevalo
A en croire de récentes études scientifiques, des paramètres insoupçonnés auraient des répercussions sur votre ascension professionnelle. A commencer par votre taille, votre corpulence... et même le nombre de vos rapports sexuels.
Ah, sacrés scientifiques ! A les écouter, votre carrière et votre rémunération ne tiennent pas compte uniquement de vos compétences et de votre niveau d'études. Rien à voir non plus avec la chance. Pour être riche et progresser dans la hiérarchie, mieux vaut être grand, chauve et faire l'amour au moins 4 fois par semaine, si l'on se fie aux études menées dernièrement par les chercheurs d'universités anglo-saxonnes.
Les relations sexuelles : faites l'amour pour gagner plus
On savait que le sexe permettait de vivre plus heureux et en meilleure santé. Et bien, il permettrait aussi d'être plus riche! Ceux qui copulent plus de 4 fois par semaine gagnent en moyenne 5% de plus que ceux qui roucoulent moins souvent. Les abstinents perçoivent, eux, 3,2% de moins que ceux qui ont des rapports sexuels réguliers, selon les données pour le moins insolites publiées par l'Institute for the Study of Labor . Pour réaliser cette étude, un chercheur de l'université Anglia Ruskin à Cambridge a interviewé 7.500 hommes et femmes âgés entre 26 et 50 ans. Conclusion de l'auteur interrogée par CBSNews : "les individus ont besoin d'aimer et de se sentir aimés. Sinon, ils sont susceptibles de souffrir de solitude, d'anxiété et de dépression, ce qui peut affecter leur vie professionnelle". Autre piste avancée par l'éminent docteur : ceux qui gagnent bien leur vie peuvent davantage gâter leur partenaire et honorer leurs rendez-vous. Gare, toutefois, aux malentendus : il ne faut pas y voir une apologie de la promotion canapé.
La calvitie : prime aux chauves
Les hommes au crâne rasé sont perçus comme étant plus virils et plus charismatiques que ceux affichant une tignasse flamboyante, selon une étude menée par la Wharton School de l'Université de Pennsylvanie. Pour mesurer la façon dont les hommes chauves sont perçus, l'auteur, Albert Mannes, a mené trois expériences. Il a par exemple présenté à une soixantaine d'individus des photos retouchées numériquement des mêmes garçons, parfois avec des cheveux, dégarnis ou la boule à zéro. Systématiquement, les hommes rasés apparaissent plus dominants que leurs congénères hirsutes. Un bémol cependant, qui peut rassurer ceux qui tiennent à leur précieuse toison : les plus chevelus sont toujours considérés comme... les plus beaux.
La beauté : un gage de réussite
De nombreuses recherches en psychologie sociale ont démontré que la majorité des individus associe la beauté à l'intelligence, à l'honnêteté, etc. A l’inverse, la laideur renvoie généralement à des défauts : manque de confiance en soi, mal-être… Les attributs physiques peuvent donc jouer au moment d'un recrutement, d'une évaluation ou d'une promotion. D'ailleurs, une personne au physique agréable gagnerait au total 250.000 dollars (environ 186.000 euros) de plus durant sa carrière, celle-ci bénéficiant plus facilement de promotions et de primes, a constaté l'économiste Daniel Hamermesh de l'Université du Texas à Austin. Les plus beaux gagneraient ainsi 5% de plus que la moyenne, alors que les laiderons seraient lésés de 9%.
Attention toutefois mesdames, à ne pas être trop belles. Si vous aspirez à des postes à responsabilité, votre charme peut devenir un réel handicap, selon une étude publiée en 2010 dans “The Journal of Social Psychology” . Et oui, vous devenez alors trop attirante pour vos collègues masculins, qui s'avèrent du coup déconcentrés. A noter tout de même un bon point pour les blondes qui gagneraient en moyenne 7% de plus que les autres, selon des chercheurs de l'université de Queensland. De là à se teinter les cheveux pour gagner plus...
La corpulence : les grands favorisés, les obèses discriminés
Plus vous êtes grand, mieux vous gagnez votre vie. Selon une étude publiée dans le Journal of Applied Psychology (Vol. 89, No. 3), chaque pouce (soit 2,54 centimètres) de plus que la moyenne rapporterait 789 dollars par an à l'intéressé. Celui mesurant plus d'1m83 gagnerait ainsi 166.000 dollars de plus après 30 ans de carrière, que celui qui plafonne à seulement 1m65. Les personnes de petite taille touchent en moyenne 5% de moins que la moyenne des salariés, selon un article publié dans le "Oxford Bulletin of Economics and Statistics". Et ce constat est valable quel que soit son sexe, son âge ou son poids.
Pour établir cette corrélation entre la taille et le salaire, le psychologue Timothy Judge de l'Université de Floride et le docteur Daniel Cable de l'Université de Caroline du Nord ont épluché les données de 8.500 Américains et Britanniques depuis l'adolescence, qu'ils ont ensuite croisées avec 45 autres études déjà réalisées. Explication avancée par les chercheurs cités par le site BusinessInsider : les grands auraient davantage confiance en eux que les gens de petite taille, ce qui leur permettrait d'affirmer plus facilement leur leadership et leur autorité.
Le surpoids, en revanche, peut constituer un sérieux handicap. Les candidats obèses ont 3 fois moins de chances de décrocher un rendez-vous avec un employeur, selon l'Observatoire des discriminations. Reste à savoir si l'excès de poids a un impact sur le salaire...
/http%3A%2F%2Fwird.com.ua%2Fwp-content%2Fuploads%2F2015%2F12%2F0301.jpg)
/http%3A%2F%2Fwird.com.ua%2Fwp-content%2Fuploads%2F2011%2F02%2F1175810A.jpg)
/http%3A%2F%2Fwird.com.ua%2Fwp-content%2Fuploads%2F2011%2F02%2F1175627306_21.jpg)
/http%3A%2F%2Fwird.com.ua%2Fwp-content%2Fuploads%2F2012%2F05%2Fachim-lippoth.jpg)