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L'après, l'ici et maintenant
18 août 2015

Les relations intimes

Cyrus Khamak 

 

 

L'activité sexuelle, source de santé et de longévité...
même chez les mouches

 

 

 

Rodrigo Vazquez

Photo Rodrigo Vazquez

 

  

Publiée dans Science, une étude expérimentale américaine montre que chez la mouche drosophile, la frustration sexuelle entraîne stress, problèmes de santé et raccourcissement de la durée de vie.

Des chercheurs de l'Université du Michigan se sont penchés sur la libido de la mouche drosophile (Drosophila melanogaster) et plus particulièrement sur les effets de la frustration sexuelle.

Pour cela, ils ont employé trois techniques différentes.

La première a consisté à placer des mâles génétiquement modifiés pour produire des phéromones femelles parmi des mâles ‘intacts’. Le but était que ces derniers aient le sentiment d’être dans un environnement sexuellement riche sans toutefois avoir l’accès à des femelles.

La deuxième technique a consisté à manipuler chez ces mouches les neurones spécifiques responsables de la perception des phéromones.

Enfin, la troisième a consisté à manipuler dans le cerveau de ces insectes, les zones liées à la récompense sexuelle (zones qui sécrètent un groupe de composés associés à l'anxiété ainsi qu’à la libido).

Au cours des trois expériences, les chercheurs ont observé le comportement et l'état de santé des mouches. Ils ont ainsi observé chez les mâles sexuellement frustrés une baisse rapide des réserves de graisse et de la résistance à la famine, un stress accru et une durée de vie plus courte. Des effets négatifs partiellement renversés chez les individus auxquels les chercheurs permettaient (enfin) de copuler. La frustration sexuelle, un problème de santé "Nos résultats nous permettent de mieux comprendre comment la perception sensorielle et l'état physiologique sont intégrés dans le cerveau pour affecter la santé à long terme et la durée de vie", explique Scott D. Pletcher, du Département de génétique moléculaire et de physiologie intégrative de l’Université du Michigan, auteur principal de l’étude. "La génétique et la neurobiologie de pointe utilisées dans cette recherche nous suggèrent que, pour les mouches drosophiles au moins, il se peut que l’idée selon laquelle la frustration sexuelle est un problème de santé ne soit pas un mythe…  Attendre du sexe et n’avoir aucune récompense sexuelle est préjudiciable à leur santé et raccourcit leur vie", ajoute t-il. D'après lui, ces données peuvent fournir la première preuve directe que le vieillissement et la physiologie sont influencés par la façon dont le cerveau traite les attentes et les récompenses. "Dans ce cas, les récompenses sexuelles ont spécifiquement promu un vieillissement sain", conclut le scientifique, qui travaille également au Centre de gériatrie de l’Université.


En savoir plus: http://www.maxisciences.com/sexualit�/l-activite-sexuelle-source-de-sante-et-de-longevite-meme-chez-les-mouches_art31469.html

 

 

www.vaches.blogspot.com

 

 

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  • Ce blog s'adresse à ceux qui s'interrogent sur l'après, la mort, le grand départ. Je fais partie de ceux qui sont morts et sont revenus. Depuis cette expérience, mon appréhension du monde, de l'univers de la réalité est bouleversé.
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