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L'après, l'ici et maintenant
2 août 2013

La mer des miracles

 

 

 

       La mer des miracles

 

 

                 

                 Photo Didier Schürch

                  

 

 

Les substances marines sont une voie d’avenir tout simplement parce que il n’y a pas eu de voie du passé. Ce n’est que très récemment qu’on a pris conscience de cette possibilité et des millers de molécules actives attendent les chercheurs sous les flots. On parle de découvrir sous la mer des traitements du cancer et du Sida. Les laboratoires Pierre Fabre ont mis en place un partenariat avec le CNRS, afin de favoriser le transfert de connaissances depuis la recherche fondamentale vers des applications pour le traitement des grandes pathologies, dans le domaine du cancer, des affections du système nerveux central, des maladies mentales et des maladies cardio-vasculaires.

C’est ainsi que Pierre Fabre médicament vient de recevoir l’une des plus grandes distinctions mondiale en matière de recherche, le prix Gallien. Ce prix récompense chaque année la mise sur le marché du meilleur médicament (vinorelbine en cancérologie et l’antidépresseur minalcipran), et vise à promouvoir la recherche médicamenteuse française. André Picard, directeur de recherche au CNRS travaille avec ce type de partenariat au laboratoire Arago de Banyuls, dans le domaine de la dermo-cosmétique et de la division/prolifération cellulaire. Collagène de poisson pour des crèmes anti-rides.

Les produits de la mer viennent également à point pour servir de test à des produits antitumoraux. Les œufs d’oursins par exemple, sont absolument similaires aux cellules de l’homme, sauf que leur cycle de division est de trente minutes pour 24 h chez d’autres cellules animales. Ainsi, en 1 à 2 h, on obtient des résultats interprétables et peu coûteux. Il s’agit de gros oursins non comestibles, et abondant entre 5 et 20 m de profondeur devant le laboratoire Arago ! Le travail consiste à tester diverses substances et à sélectionner celles qui sont inhibitrices de la division cellulaire, et à rechercher à quel niveau agit cette molécule (période du cycle, division de l’ADN, etc). La substance naturelle reconnue active devra être ensuite analysée et synthétisée par les techniques de la chimie organique ou encore par hémisynthèse (modification d’une autre substance naturelle proche et plus abondante).

Le problème est que les substances naturelles sont composées de milliers voire de milliards de molécules différentes, qui agissent parfois en synergie dans des proportions que seule la nature a composé. En recherchant le principe actif par purifications successives, il arrive que l’on perde les propriétés thérapeutiques : le tout est souvent plus que la somme des parties. Il arrive également que la ou les molécules actives deviennent au fil des étapes, indécelables, ce qui rappelle le principe de l’homéopathie. Il faut alors tout recommencer avec des quantités de matière naturelle beaucoup plus importantes, ce qui n’est pas toujours possible.

 

Source : Le BloGuen

http://www.blog.francis-leguen.com

 

 

 

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  • Ce blog s'adresse à ceux qui s'interrogent sur l'après, la mort, le grand départ. Je fais partie de ceux qui sont morts et sont revenus. Depuis cette expérience, mon appréhension du monde, de l'univers de la réalité est bouleversé.
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