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L'après, l'ici et maintenant
7 janvier 2013

L'origine de le "petite voix" intérieure ?

                  

     'Viktor'
        © Philippe Jochen   -  Pina Bausch
Des chercheurs expliquent l'origine

 

            de la "petite voix" intérieure

 

                       JPEG - 67 ko
                       © Philippe Jochen   -  Pina Bausch
                                            

Une équipe de chercheurs français viennent de mettre en évidence la zone cérébrale responsable des "petites voix" que nous entendons intérieurement.

 

Penser, raisonner mentalement, lire intérieurement… Ces actions non verbalisées vocalement font appel à une sensation de "petite voix" que nous entendons dans nos têtes. Mais d’où vient-elle réellement ? Une équipe de scientifiques du Centre de Recherche en Neurosciences à l’INSERM de Lyon et du C.H.U de Grenoble viennent de mettre en évidence une partie du cerveau capable de donner l’impression d’entendre quelqu’un parler et ce, en étant seul.

Pour en arriver à une telle découverte, les chercheurs ont étudié le cerveau de différents sujets en train de lire silencieusement à l’aide de techniques d’imageries médicales. Les résultats, parus dans la revue The Journal of neuroscience, indiquent que ce sont les zones cérébrales auditives, spécialisées dans le traitement de la voix, qui s’activent lors d’un tel exercice. Autrement dit, de la même manière que lorsque quelqu'un nous parle réellement. D'où la sensation de "petite voix" à l'intérieur de la tête. Grâce à cette nouvelle étude, il est donc désormais possible de savoir quand une personne exprime des pensées pour elle-même.

Cette avancée pourrait permettre de mettre au point des traitement pour lutter contre certaines maladies psychiatriques.  "Les applications potentielles sont nombreuses, par exemple pour envisager des outils de rééducation permettant d’éviter l’emballement de ces pensées quand celles-ci deviennent trop nombreuses, dans le cas de la rumination dépressive (pensées négatives qui s’enchainent les unes aux autres et qui finissent par accaparer toute l’attention des patients dépressifs) ou de la schizophrénie" conclut Jean-Philippe Lachaux, directeur de l’équipe de recherche à l’Inserm.

 

Source : MaxiSciences

 

                     

 

 

 

 

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  • Ce blog s'adresse à ceux qui s'interrogent sur l'après, la mort, le grand départ. Je fais partie de ceux qui sont morts et sont revenus. Depuis cette expérience, mon appréhension du monde, de l'univers de la réalité est bouleversé.
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