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L'après, l'ici et maintenant
10 mai 2012

Steve Jobs inspiré

 

File:Steve Jobs WWDC07.jpg                              

                                                                      Steve Jobs

 

 

 

Steve jobs : Be intuitive be yourself

 

En 2005, Steve Jobs a prononcé devant les étudiants de Stanford un discours inspiré et provocateur. Il venait d’être opéré d’un cancer du pancréas et se pensait tiré d’affaire.

 

 
Les débuts de Steve Jobs ont été chaotiques. Sa mère, étudiante, le fait adopter. Mais au dernier moment, la famille adoptive pressentie, un avocat et son épouse, change d’avis. Ils veulent une fille. C’est une autre famille, sans bagage universitaire, qui se porte volontaire. Sa mère biologique n’accepte de signer les papiers d’adoption qu’à une condition : Steve ira à l’université. Dix-sept ans plus tard, il entre donc au Reed College. Mais il n’a aucune idée de ce qu’il veut faire dans la vie. Il ne voit qu’une chose : ses études vont coûter à ses parents adoptifs les économies de toute une vie. Après six mois, il abandonne l’université pour suivre les cours en auditeur libre, dort sur le plancher dans la chambre de ses copains au foyer universitaire, et récupère la caution des bouteilles vides pour se payer ses repas.

« La décision était plutôt risquée, mais rétrospectivement, c’est un des meilleurs choix que j’aie jamais fait. Ce que je découvris alors, guidé par ma curiosité et mon intuition, se révéla d’une valeur inestimable par la suite. » Délaissant les matières obligatoires qui l’ennuyaient, Steve Jobs ne suit que les cours qui l’intéressent. Il apprend la calligraphie, très bien enseignée à Reed. Cet art ancré dans le passé, subtilement artistique, le fascine. « Rien de tout cela n’était censé avoir d’applications pratiques dans ma vie pourtant, dix ans plus tard, lorsque nous étions en train d’inventer le premier MacIntosh, tout m’est revenu. Ce fut le premier ordinateur doté d’une typographie élégante. Si je n’avais pas suivi ces cours à l’université, le Mac ne posséderait pas une telle variété de polices de caractères, ni ces espacements proportionnés. Et comme Windows copie Mac, il est probable qu’aucun ordinateur personnel n’en disposerait. »
Quand il étudiait la calligraphie, Steve Jobs ignorait bien sûr quel usage il en ferait. « Les connexions me sont apparues si évidentes dix ans plus tard ! On ne peut prévoir l’incidence qu’auront certains événements dans le futur, c’est seulement après coup qu’apparaissent les liens. Vous devez croire que les connexions se feront à un moment de votre existence, l’essentiel est de faire confiance à quelque chose – appelez cela vos tripes, votre destin, votre karma ou ce que vous voulez. Car croire que tous ces points se relieront à un moment de votre vie vous donnera la confiance qu’il faut pour suivre votre cœur même lorsque vous devrez vous écarter des sentiers battus. Et cette confiance fera toute la différence. »

C’est cette confiance qui le porte lorsqu’à trente ans, il est viré d’Apple, la compagnie qu’il a créée. « C’était un échec public et je pensai même à m’enfuir de la Silicon Valley. Mais peu à peu, je réalisai quelque chose : j’aimais encore ce que je faisais. » Il recommence à zéro, avec la légèreté et la liberté du débutant. La période qui suivit fut « la plus créative de ma vie », assure-t-il. Il crée Next, puis Pixar qui deviendra le premier studio d’animation du monde, et rencontre sa femme. « Rien de tout cela ne se serait produit si je n’avais pas été viré d’Apple. Parfois la vie vous flanque un bon coup sur la tête. Ne vous laissez pas abattre. Je suis convaincu que c’est mon amour pour ce que je faisais qui m’a permis de continuer. Il faut découvrir ce que l’on aime. Le travail va remplir une part importante de votre vie et la seule manière d’être pleinement satisfait est de faire ce que vous pensez être du bon travail. Et la seule façon de faire du bon travail est d’aimer ce qu’on fait. Si vous n’avez pas encore trouvé, continuez à chercher et ne baissez pas les bras. C’est comme en amour. Vous saurez quand vous aurez trouvé. »

Steve Jobs l’a toujours su : se souvenir que l’on va mourir est le meilleur moyen d’éviter le piège qui consiste à croire qu’on a quelque chose à perdre. En 2005, après la première rémission de son cancer, la mort n’est désormais pour lui « plus un concept intellectuel ». Voici ce que l’épreuve qu’il vient alors de traverser lui inspire, et qu’il partage avec les étudiants de Stanford : « La mort est probablement ce que la vie a inventé de mieux, c’est le facteur de changement qui débarrasse de l’ancien pour faire place au nouveau. En ce moment, vous représentez le nouveau. Mais un jour, pas si éloigné que ça, progressivement, vous deviendrez l’ancien et ferez place au nouveau. Désolé d’être si solennel, mais c’est la vérité. Votre temps est limité. Ne le gâchez pas à vivre une vie qui n’est pas la vôtre. Ne soyez pas prisonniers des dogmes qui obligent à vivre en obéissant à la pensée d’autrui. Ne laissez pas le brouhaha des opinions étouffer votre voix intérieure. Et le plus important : ayez le courage de suivre votre coeur et votre intuition : l’un et l’autre savent ce que vous voulez devenir. Tout le reste est secondaire. »
 
Source : INREES

                                  

                          
                          Documentaire : la face cachée de Steve Jobs

 

 

Cliquer sur le titre pour lire :

Steve Jobs — Wikipédia

 

 

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  • Ce blog s'adresse à ceux qui s'interrogent sur l'après, la mort, le grand départ. Je fais partie de ceux qui sont morts et sont revenus. Depuis cette expérience, mon appréhension du monde, de l'univers de la réalité est bouleversé.
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