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L'après, l'ici et maintenant
16 décembre 2012

Le vivant, l'Homme et la mort

                          

                                                            Cellules du cerveau

 

 

Platon : le vivant et la mort

 

Quand on dit de chaque être vivant qu'il vit et qu'il reste le même - par exemple, on dit qu'il reste le même de l'enfance à la vieillesse -, cet être en vérité n'a jamais en lui les mêmes choses. Même si l'on dit qu'il reste le même, il ne cesse pourtant, tout en subissant certaines pertes, de devenir nouveau, par ses cheveux, par sa chair, par ses os, par son sang, c'est-à-dire par tout son corps. Et cela est vrai non seulement de son corps, mais aussi de son âme. Dispositions, caractères, opinions, désirs, plaisirs, chagrins, craintes, aucune de ces choses n'est jamais identique en chacun de nous ; bien au contraire, il en est qui naissent, alors que d'autres meurent. C'est en effet de cette façon que se trouve assurée la sauvegarde de tout ce qui est mortel ; non pas parce que cet être reste toujours exactement le même à l'instar de ce qui est divin, mais parce que ce qui s'en va et qui vieillit laisse place à un être nouveau, qui ressemble à ce qu'il était. Voilà par quel moyen, Socrate, ce qui est mortel participe de l'immortalité, tant le corps que tout le reste.

Platon

 

 

 

                            

                                                              Jean-Claude Ameisen

 

 

La Sculpture du Vivant

Le suicide cellulaire ou la mort créatrice

Éditions du Seuil
1999, mise à jour
 2003; 5ème éd. 2007, Points Seuil

 

Nous sommes chacun une nébuleuse vivante, un peuple hétérogène de milliards de cellules, dont les interactions engendrent notre corps et notre esprit. Aujourd'hui, nous savons que toutes ces cellules ont le pouvoir de s'autodétruire en quelques heures. Et leur survie dépend, jour après jour, de leur capacité à percevoir les signaux qui empêchent leur suicide. Cette fragilité même, et l'interdépendance qu'elle fait naître, est source d'une formidable puissance, permettant à notre corps de se reconstruire en permanence. A l'image ancienne de la mort comme une faucheuse brutale se surimpose une image radicalement nouvelle, celle d'un sculpteur au cœur du vivant, faisant émerger sa forme et sa complexité.

Cette nouvelle vision bouleverse l'idée que nous nous faisons de la vie. Elle permet une réinterprétation des causes de la plupart de nos maladies et fait naître de nouveaux espoirs pour leur traitements. Elle transforme notre compréhension du vieillissement.

C'est un voyage que propose ce livre. Un voyage à l'intérieur de nous-mêmes, de nos cellules et de nos gènes. Une plongée vers le moment où commence notre existence, à la rencontre du suicide cellulaire à l’œuvre dans la sculpture de notre corps en devenir; mais aussi une plongée vers un passé plus lointain, au travers de centaines de millions d’années, à la recherche des origines du pouvoir étrange et paradoxal de s’autodétruire qui caractérise la vie. Un voyage à la découverte de l’une des plus belles aventures de la biologie de notre temps. Comme toute exploration d’un pan inconnu de notre univers, ce livre nous révélera des paysages d’une grande beauté. Il nous permettra aussi de ressentir combien la science peut parfois entrer en résonance avec nos interrogations les plus intimes et les plus anciennes.

 

                                             

 

Il est question d’Alice de l’autre côté du miroir, d’Ulysse et de Pénélope et du chant des sirènes, d’Adam et Eve dans le jardin d’Éden, et de l’idéogramme chinois qui signifie ‘moi’. Il est question du jeu compliqué que la vie joue avec la mort depuis que le monde a commencé à être monde, de l’infiniment petit niché au sein de notre corps à l’infiniment grand de l’Univers. Et l’on pénètre dans ce vaste mystère à pas légers, comme dans une forêt épaisse dont l’auteur nous ouvre les chemins, à petites touches poétiques, et néanmoins rigoureusement scientifiques. […] La science sait parfois raconter de belles et vertigineuses histoires, à lire et à relire. Irène Bérélowitch, Eurêka

C'est un parcours long et sinueux, ‘fait de plongées à l'intérieur de nos corps et de nos cellules, de voyages à travers les branches du buisson du vivant et d'incursions dans les profondeurs du passé’. C'est un mystère au cœur du vivant, un périple vers la mort qui livrera peut-être à nos enfants les clés de la longévité. Le suicide cellulaire, terra incognita ouvrant depuis peu de nouvelles perspectives scientifiques, médicales et philosophiques, valait bien cette invitation au voyage. […] passionnant ouvrage […] Catherine Vincent, Le Monde

Mais la thèse de Jean-Claude Ameisen va plus loin : la mort est le principe même du vivant. Ariane Poulantzas, Télérama


C'est dans une vertigineuse réflexion philosophique que nous entraîne ce livre d'une savante limpidité. Gérard Badou, Le Nouvel Observateur

Un livre remarquable, qui donne à réfléchir sur la vie et sur la mort. Jean-Marie Moretti, Etudes

Ce n’est pas seulement à une vulgarisation scientifique de très haut niveau que nous convoque ce livre. C’est aussi une invitation à un voyage poétique et à une quête philosophique de nous-mêmes que nous propose Jean Claude Ameisen, médecin, chercheur, homme de culture. Charles Kermarec Librairie Dialogues
Un livre de science philosophique et poétique
. Charles Kermarec interviewé par Ruth Valentini, Le Nouvel Observateur

Lorsque l’on referme le livre, l’émerveillement du vivant se combine avec la satisfaction d’avoir rencontré un homme. par Jacques Lefèvre, Réflexion faite. L'essentiel de la pensée au service du management

Jean Claude Ameisen conte avec un style parfois lyrique, adapté à la dimension philosophique de la question, l'importance du suicide cellulaire. Guido Kroemer, Pour la Science

Ameisen nous propose un beau livre qui fait le point sur un domaine de la biologie et de la médecine en pleine expansion et en train de transformer notre compréhension du vivant. Bernard Mignotte, La Recherche

Ce livre passionnant qui prend la peine d'élever pas à pas son lecteur en usant d'abord de métaphores et d'analogies mythologiques pour le mener progressivement vers le concept et la science vivante […] Un livre décisif, dérangeant, à lire absolument, sans plus attendre, pour vieillir avec intelligence. Jacqueline Lagrée, Etudes

Un ouvrage qui tient autant d'un thriller moléculaire que de la meilleure littérature fantastique, d'une veine philosophique et poétique incomparable, celle qui nous fait rêver et réfléchir. 
[…] l'apport incomparable de ce nouveau Livre de la genèse et de la saga du vivant 
[…] les horizons vertigineux et presque illimités que nous dévoile l'auteur ne peuvent qu'exciter davantage encore la curiosité du lecteur et stimuler la réflexion […]
 Hélène Goutal-Valère. Revue française de psychosomatique

Notre corps nous est inconnu, nous sommes embarqués avec lui dans une drôle de navigation à travers le temps. Pour s’en convaincre, il suffit de lire le très beau livre de JC Ameisen,  
La sculpture du vivant, Le suicide cellulaire ou la mort créatrice republié en poche récemment. Oui, lecteur, lectrice, chaque jour, plusieurs dizaines de milliards de vos cellules s’autodétruisent, et sont remplacées par des cellules nouvelles. A tout moment vous mourez, à tout moment vous renaissez. […] Ce suicide cellulaire, constant, devrait transformer notre vision des choses et de nous-mêmes : naissance, vieillissement, vie, mort, tout ce drame change de sens. Philippe Sollers. Journal du dimanche

C'est l'exploit de Jean-Claude Ameisen, d'avoir fait entrer la mort en science d'une façon qui non seulement évite la plupart du temps les dérives habituelles de ce type d'exercice, mais qui change véritablement notre perception de la vie et de la mort. 
Jean Zin, Groupe de Recherche Inter et Transdisciplinaire - Transversales

La science comme un roman. […] un vrai chef d'œuvre. Guido Olivieri, 24 heures

C'est avec le regard du biologiste, l'esprit du philosophe et le langage du poète que Jean Claude Ameisen présente la théorie de la mort créatrice. F.D. Le Matin

Un livre passionnant. Farid Djilani-Sergy, Certitudes

La Sculpture du vivant est un grand livre de divulgation scientifique, et en ce qui me concerne, le meilleur qu'il me soit arrivé de lire ces derniers temps. Andrea Sarti, Tageblatt

 

 

                             

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  • Ce blog s'adresse à ceux qui s'interrogent sur l'après, la mort, le grand départ. Je fais partie de ceux qui sont morts et sont revenus. Depuis cette expérience, mon appréhension du monde, de l'univers de la réalité est bouleversé.
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