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L'après, l'ici et maintenant
21 juin 2013

Travailler en musique ?

Woodstock Mozart Festival 

 

 

Pour ou contre travailler en musique ?

 

 

... Le 21 juin, la musique est en fête. Plus encore que durant le reste de l'année, alors qu'il est devenu banal de déambuler, de voyager, de travailler dans un univers sonore, écouteurs aux oreille. Certains ne peuvent plus s'en passer.

 

 Par 

Parce que la musique agit un peu comme une drogue. L'écoute d'une musique que l'on affectionne "déclenche une sécrétion de dopamine dans le cerveau, à l'instar de la cocaïne et des amphétamines", écrit Robert Zatorre, professeur de neurosciences à l'université McGill de Montréal, dans l'International Herald Tribune du 13 juin.

Une drogue qu'il serait même utile d'administrer pour faciliter certains apprentissages – en particulier des langues, a prouvé Daniele Schön, chercheuse à l'Institut de neurosciences cognitives de la Méditerranée. Qui n'a jamais chanté les airs et paroles de chansons étrangères apprises sur les bancs de l'école, alors même qu'il pensait avoir tout oublié de la langue ainsi fredonnée ?

 

"L'EFFET MOZART"

 

Les chirurgiens mélomanes seraient aussi plus efficaces, plus précis quand ils effectuent des tâches de routine en musique, selon une expérience menée en 1994 par Karen Allen et Jim Blascovich, deux chercheurs en psychologie de l'université de Buffalo (New York).

Mais attention aux généralisations ! L'"effet Mozart", décrit il y a une vingtaine d'années, et selon lequel l'écoute de la musique permettrait de mieux travailler, n'agit que sous certaines conditions. Mal administré, le remède produit, au contraire, des ravages !

Ecouter de la musique avant de se mettre au travail dope l'efficacité professionnelle. Ne serait-ce que parce que cela rend heureux et calme les anxieux. En revanche, écouter de la musique tout en travaillant serait plutôt catastrophique, la profession des chirurgiens étant, on l'espère, l'exception qui confirme la règle !

Nick Perham, chercheur au département de psychologie appliquée de la Cardiff Metropolitan University (Pays de Galles), vient non seulement de prouver que l'on mémorise moins bien quand on travaille en musique. Mais, en outre, que les performances sont particulièrement dégradées quand la musique écoutée est une musique aimée. A la limite, si l'on ne peut s'en passer, mieux vaut donc écouter un air inconnu ou qui ne fait guère vibrer. Mais alors, à quoi bon ?

kahn@lemonde.fr

Annie Kahn

 

 

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  • Ce blog s'adresse à ceux qui s'interrogent sur l'après, la mort, le grand départ. Je fais partie de ceux qui sont morts et sont revenus. Depuis cette expérience, mon appréhension du monde, de l'univers de la réalité est bouleversé.
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