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L'après, l'ici et maintenant
25 novembre 2015

Esprit des Lumières

 La fin des nuits consommatrices d 

 

 

 

                            Les Lumières 

 

 

Le devise des philosophes des Lumières est : « aie le courage de te servir de ton propre entendement ! ».
Cet esprit des Lumières a soufflé sur toute l’Europe. Les Anglais avec John Locke ont fortement influencé la constitution Américaine de 1776. Leurs idées de tolérance et de contrat social seront reprises par les Français. Enfin l’idée de droits naturels imprescriptibles et inaliénables sont les ancêtre de nos « droits de l’homme ».


Les Allemands (Mandelssohn, Wolff) ont aussi joué un rôle dans la formation de l’Esprit des Lumières. C’est entre autre Kant un peu plus tard, et sa liberté de penser : « pour répandre ces lumières, il n’est rien requis d’autre que la liberté[…] de faire un usage public de sa raison dans tous les domaines ».


Pour finir les Français et ceux de la fameuse Encyclopédie ( Diderot, Montesquieu, Rousseau, Voltaire, d’Alembert). Cette expansion des idéaux de liberté et d’égalité, moteur de la Révolution Française de 1789.


La pensée des Lumières propose plus qu'une critique des institutions, elle propose une nouvelle vision du monde. Ces philosophes n’hésitent pas à rédiger des pamphlets pleins de verve et d’ironie contre les autorités politiques et religieuses de l’époque.


Ils ont une défiance contre les dogmes et les traditions qui caractérisent leur époque. Ils ne veulent pas qu’on leur dicte ce en quoi il faut croire. Certains sont déiste, c’est-à-dire qu’ils admettent l’existence d’un être suprême aux attributs indéterminé, qui ne fait référence à aucuns dogmes ni révélation. Ils accusent l'Eglise d’encourager chez les croyants la crédulité et la superstition, afin de mieux asseoir son pouvoir. La superstition écrit Diderot « est plus injurieuse que l’ athéisme ». Les philosophes des lumières proposent une religion naturelle dépouillée de tout surnaturel (prophéties, miracles). La présence de Dieu se lit dans les lois constantes de la nature, non dans les récits fabuleux rassemblés dans les textes sacrés.


Ils remettent en question la monarchie de droit divin. Ils affirment la souveraineté du peuple (Rousseau) et réclament une séparation des pouvoirs capable de prévenir tout abus (Montesquieu).


La liberté est la valeur suprême, chaque individu à le droit d’en jouir aussi tôt qu’il jouit de la raison.


Ces philosophes veulent détruire les préjugés en diffusant partout les lumières de la raison. Ils veulent bâtir un avenir où les hommes seront libres et heureux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Montesquieu (1689-1755) : Sa Vie

Charles-Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu, connu sous le nom de Montesquieu, né le 18 janvier 1689 à La Brède (Guyenne, à côté de Bordeaux), mort le 10 février 1755 à Paris, est un moralisteet surtout un penseur politique, précurseur de la sociologiephilosophe et écrivain français des Lumières.

 

Montesquieu est né à bordeaux en 1689. Il appartient à la noblesse de robe et devient magistrat à 25 ans. A Paris il fréquente la cour et les salons. C’est aussi un homme d’affaire qui contrôle la vente de vin de son château de la Brède cela lui permet de gagner beaucoup d’argent pour entre autre voyager.

Elu à l’académie Française en 1728, il entreprend un voyage à travers l’Europe ce qui lui permet d’accumuler les observations sur les mœurs et les institutions des pays qu’il traverse.


Ce procédé du voyageur étranger il va le mettre à profit notamment dans les Lettres persanes pour décrire avec ironie les mœurs de la cour Française et la monarchie chrétienne.


Montesquieu se retire en suite dans son château pour élaborer son grand ouvrage sur les lois. C’est après une vingtaine d’années que paraît l’Esprit des lois. Cet ouvrage lui vaudra la gloire et la reconnaissance immédiate. Montesquieu accusé d’athéisme devra rédiger un autre ouvrage : défense de l’Esprit des lois.


Malgré cette polémique et d’autres Montesquieu poursuivra une brillante carrière à la cour et dans les milieux intellectuels européen. Il meurt à Paris en 1755.

Montesquieu — Wikipédia

 

 

Voltaire (1694-1778) : Sa Vie 

 

François-Marie Arouetdit Voltaire, né le 21 novembre 1694 à Paris où il est mort le 30 mai 1778, est un écrivain et philosophe qui a marqué le xviiie siècle et qui occupe une place particulière dans la mémoire collective française.

Voltaire (François-Marie Arouet) est né à Paris en 1694. Il est issu d’un milieu bourgeois, son père était notaire. Il étudie auprès des jésuites. Brillant, jeune homme mondain et séduisant, il fait des début littéraires remarquables. Il écrit notamment une satire politique sur le règne de Louis XIV en 1717 qui lui vaudra onze mois de prison à la Bastille A sa sortie de prison il devient un poète à la mode ami des plus grands seigneurs. C’est à cette époque qu’il prendra le pseudonyme de Voltaire.


Une querelle avec le chevalier de Rohan Chabot lui vaudra un nouvel emprisonnement et un exil en Angleterre. Il continua à forger son esprit notamment en vulgarisant un certains nombres d’idées philosophiques et en condamnent directement les institutions françaises. Il admire Newton et c’est un féru de la méthode expérimentale chère aux savants et philosophes anglais. Il attaque Pascal et oppose à son mysticisme un culte de la raison et de l’homme.


Il retourne à Paris après trois ans passé en Angleterre. Il doit de nouveau fuir Paris après ses critiques contre l’ancien régime. Il se réfugie à Cirey dans le château de son amie Mme de Châtelet. Il y restera dix ans mêlant plaisir et travail.


En 1744, momentanément en grâce il regagne la cour. Il ne tarde pas à s’y faire haïr et se rend en 1750 auprès du roi de Prusse Frédéric II. En 1753 il fuit de nouveau.


Il devient indésirable dans toutes les cours d’Europe, il décide de devenir indépendant et s’installe non loin de Genève . Il devient le « roi Voltaire » avec sa cours. Il reçoit les personnalités les plus éminentes dans son château à Ferney. Il défend dans certaines affaires célébres la cause de la justice et de la tolérance.
Il meurt à Paris après un retour triomphale en 1778. 

Voltaire — Wikipédia

 

 

Rousseau (1712-1778) : Sa Vie 

Jean-Jacques Rousseau, né le 28 juin 1712 à Genève et mort le 2 juillet 1778 à Ermenonville, est un écrivainphilosophe et musicien genevois de langue française.

Jean-Jacques Rousseau a vu le jour à Genève en 1712, c’est donc un citoyen de Genève, titre dont on dit qu’il en était fier. D'abord élevé par son père( il perd sa mère la même année que sa naissance), il est par la suite mis en pension.

Il découvre peu à peu les plaisirs de la lecture et ceux de la compagnie féminine. A seize ans, il commence une vie errante, pratique quelques petits métiers, et connaît quelques amourettes qui le conduiront finalement à Annecy, où il rencontre l'avenante Madame de Warens. Rousseau se convertit au catholicisme, et mène une vie moins vagabonde. Celle qu'il appelle " maman " devient sa maîtresse et entreprend de l'éduquer. Le jeune homme, assagi, se cultive, songe à se faire un nom dans le monde, c'est-à-dire à Paris, où il s'installe, et fréquente Voltaire et les Encyclopédistes.

Il pense faire carrière dans la musique, mais il a écrit un opéra qui n’aura aucun succès. En 1750, le succès du Discours sur les sciences et les arts le rend célèbre. Cet ouvrage remporte le premier prix de l’Académie de Dijon. Mais ce triomphe, qui l'intègre dans une société qu'il dénonce comme hypocrite et policée, l'embarrasse. Souffrant d'être ainsi en porte-à-faux avec son œuvre, il renonce à la gloire et aux salons parisiens.

Après la publication du Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes en 1755, où sa critique s'approfondit et se politise, il retourne à Genève, renoue avec la religion calviniste, puis se retire à l'Ermitage, dans la forêt de Montmorency, jusqu'en 1762. Ce sont là des années de grande fécondité littéraire et philosophique ; c'est aussi le moment où éclatent ses divergences avec ses anciens amis. Rousseau se brouille avec Diderot, Voltaire, d'Alembert, si bien que nulle voix ne s'élève pour le défendre lorsque le pouvoir royal décide de brûler l'Émile ou De l'éducation et d'en arrêter l'auteur.

Rousseau s'enfuit, et erre pendant huit ans entre la Suisse, l'Angleterre et la France. Cette course à travers l'Europe correspond au temps de l'amertume et de l'auto-justification : déçu par les persécutions dont ont été victimes ses grands ouvrages il composera des œuvres plus personnelles et autobiographiques (Confessions, Les Rêveries du promeneur solitaire), afin de répondre à ses " ennemis " et témoigner de sa bonne foi. Mais ce travail de réhabilitation ne suffit pas à apporter la paix à celui qui, de plus en plus, sombre dans un délire de persécution. Son dernier voyage le conduit, au printemps 1778, à Ermenonville, où il meurt en juillet.

 

Sa Philosophie

On résume souvent la thèse de Rousseau en ces termes : l’homme est bon par nature, c’est la société qui l’a corrompu. Rousseau ne prône pas le retour à un état de nature mais il postule à une certaine « innocence » originel qui aurait été corrompue par l’avènement de la société et son lot de maux comme le despotisme, la propriété, les inégalités sociales.


Rousseau est croyant mais il déclare que toutes les religions sont bonnes et que chaque croyant peut faire son salut dans la sienne. Il s’agit là d’une doctrine contraire à ce que les Eglises prônaient. Il va même jusqu’à douter de l’interprétation que font les Eglises des Evangiles. Il pense que les actes de Jésus sont mieux attestés que ceux de la vie de Socrate.


La morale est pour lui inscrit en nous, c’est une exigence innée. Cela dépend de nous de bien agire et la justice de Dieu récompensera les bons et punira les mauvais.


Rousseau est un spiritualiste, il s’oppose en ça aux philosophes des Lumières et à l’optimisme des Encyclopédistes dont il reproche un trop grand optimisme face au progrès qui corromps. Il participe à l’élaboration de l’Encyclopédie, mais il finit par haïr et se faire haïr par l’équipe des rédacteurs.


Rousseau recherche aussi les conditions d’un état social qui serait légitime, qui ne produirait pas la corruption de l’homme. Il veut trouver une forme d’association qui défende et protége de toute la force commune la personne et les biens de chaque associés, et par laquelle chacun, s’unissant à tous, n’obéisse pourtant qu’à lui même et reste aussi libre qu’auparavant. Il propose une solution avec son « contrat social ». Ce pacte se réduit en ces termes : « chacun de nous met en commun sa personne et toute sa puissance sous la suprême direction de la volonté générale ; et nous recevons en corps chaque membre comme partie indivisible du tout ». La volonté générale fait abstraction des intérêts divergents, des passions de chacun, pour ne se souvenir que du bien commun. Chaque individu peut comme homme avoir une volonté particulière contraire ou dissemblable à la volonté générale qu’il a comme citoyen.


Cette volonté générale exprime tout autre chose que les intérêts privés, il s’agit pour Rousseau d’une sorte de « conscience collective », jugement collectif inné du bien et du mal.

Jean-Jacques Rousseau — Wikipédia

  

 

Diderot (1713-1784) : Sa Vie 

 

 Denis Diderot, né le 5 octobre 1713 à Langres et mort le 31 juillet 1784 à Paris, est un écrivainphilosophe et encyclopédiste français.

Diderot est né en 1713 à Langres d’une riche famille de coutelier. Il fait des études à Langres chez les jésuites puis à Paris. Il commence des études de droit à la Sorbonne, mais il préfère mener une vie de bohème.

Il vie de petit boulot comme les traductions, écriture d’articles ou leçons. Il est condamné une première fois pour l’écriture des Pensées philosophiques à l’âge de 33 ans.

Il est engagé comme rédacteur pour l’Encyclopédie, puis il s’en voit confier la direction au côté de d’Alembert à 34 ans. De nombreux philosophes comme Rousseau, Voltaire, Montesquieu participent à cet ouvrage.


Diderot continu à écrire et son athéisme matérialiste (il n’existe pas d’autre substance que la matière, par exemple l’âme n’existe pas) dans la Lettre sur les aveugles à l’usage de ceux qui voient à 36 ans entraîne son arrestation et son emprisonnement.


A sa sortie de prison il continu à travailler pour l’Encyclopédieet le premier tome paraît en 1751, il a alors 38 ans.


Il continue à écrire de nombreux ouvrages en parallèle et des articles pour l’Encyclopédie.


Il est invité à l’age de 60 ans en Russie par l’impératrice Catherine II. Il y fait un séjour de cinq mois. Il commence à avoir de sérieux ennuis de santé à 63 ans et il meurt à Paris en 1784, il a alors 71 ans.

 

 Sa Philosophie

Diderot est un matérialiste original. Il soutient que la nature et ses diverses manifestations peuvent se réduire à une seule substance matérielle. On évoque le terme de monisme qui vient du grec monos, qui signifie seul.


Ainsi au delà de la multiplicité des êtres il y aurait une profonde parenté chimique entre le règne animal, le règne végétal et la matière inerte. Il ne faut pas séparer l’inanimé (la matière) du vivant, l’âme du corps. La matière est dynamique, son mouvement ne lui est pas donné de l’extérieur. Celle-ci possède par nature une « force active ». La sensibilité par exemple n’est pas une propriété du vivant : les molécules sentent et s’agitent dans le rocher comme dans la plante. Il en va de même pour la « conscience », elle n’est que le résultat d’une révolution aléatoire dans l’agencement perpétuellement changeant de la matière. La nature produit des organismes de plus en plus complexes.


La plupart des philosophes du XVIII° siècle sont déiste (il croit en être suprême, sans la révélation et les dogmes). Diderot lui est athée, il constate que l’argument des « merveilles de la nature » qui tentent à prouver l’existence de Dieu ne tient pas car cette nature est aussi à l’origine de certaines aberrations ou monstres non viables qui existent dans toutes les espèces. Ils se demande alors si ce « céleste horloger » est malhabile (incompatible avec les attributs du divin) ou alors il a raison et l’observation de la nature suffit à infirmer l’existence de Dieu.


Comment aborder la problématique de la morale, du bien et du mal sans Dieu ? L’athée en l’absence de Dieu peut commettre tous les crimes. Diderot constate que le philosophe n’a pas besoin de Dieu pour distinguer le juste de l’injuste, pour s’abstenir de voler ou de tuer. Il lui suffit de suivre la nature, d’écouter son instinct. Il ne propose pas d’obéir par crainte de la damnation éternelle mais de régler son comportement sur ses besoins, sa sensibilité, le bien commun.


Diderot veut réconcilier la nature et la morale. Ainsi lorsqu’il évoque la liberté sexuelle des Tahitiens, celle-ci ne doit pas être interprétée comme de la débauche mais simplement comme une vigoureuse vitalité et une nature particulièrement sensible à la fécondité.

Denis Diderot — Wikipédia

 

 

 

 

 

 

 

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de Xavier Martin

 

 

 

 

 

 

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