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L'après, l'ici et maintenant
22 août 2014

Cloner John Lennon

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A partir d'une dent de l'artise,

le médecin rêve de ressusciter son idole disparue.

 

 

 

john_lennon_mark_chapman.jpg

 

 

Par 

Il y a deux ans, Mikael Zuk, un dentiste canadien, rachète une dent cariée de John Lennon pour 32 000 dollars, lors d'une vente aux enchères. Dans un but bien précis : tenter de cloner le leader mythique des Beatles, assassiné par un déséquilibré en décembre 1980, au pied du Dakota Building de New York. Sûr de son projet, ce médecin de l'Alberta a envoyé la précieuse molaire dans un laboratoire spécialisé pour étudier la séquence ADN de la star britannique. "Si les scientifiques peuvent cloner des moutons, pourquoi John Lennon ne pourrait-il pas être le prochain ?" se demande le nouveau Frankenstein venu du Nord.

Justement, bon nombre d'obstacles existent concernant le clonage humain, et notamment la loi qui l'interdit formellement dans les pays capables de mener de telles recherches. Et si jamais ce verrou venait à sauter, encore faudrait-il relever de nombreux défis. "En théorie, explique Corinne Cotinot, directrice de l'unité biologie du développement et reproduction à l'Inra, on prend des cellules vivantes que l'on injecte dans l'ovocyte d'une femme dont on aura préalablement enlevé le noyau : on remplace ainsi ce noyau par la cellule du donneur." Mais cette cellule vivante doit être parfaite, intacte et non altérée pour que l'expérience ait toutes les chances d'aboutir. "Pour que l'ADN soit intact, poursuit la scientifique, il faudrait que cette fameuse dent ait été congelée ou lyophilisée afin que les bactéries ne l'altèrent pas..."

 

Si jamais toutes ces conditions sont réunies, peut-on vraiment parvenir à "ressusciter" une personne bien définie ? "Ce ne serait en aucun cas un nouveau John Lennon, précise Corinne Cotinot. En effet, l'ovocyte utilisé ne sera pas celui de sa mère biologique, mais d'une donneuse. De plus, une mère porteuse serait nécessairement mobilisée pour la gestation. Autant d'environnements différents qui vont modifier l'expression du génome. Et c'est tant mieux, car il n'existe qu'un seul John Lennon !"

Sans compter les risques d'échec : les taux de réussite du clonage sur les animaux, dans les laboratoires en pointe, ne dépassent pas les 10 %. Cela veut concrètement dire qu'il faudrait mobiliser au moins une centaine de mères porteuses pour tenter de parvenir à un résultat qui sera très loin de celui escompté : un vrai cauchemar hollywoodien... Autant de défis qui ne semblent pas décourager notre dentiste canadien. Mikael Zuk, sans doute en mal de notoriété, croit dur comme fer à son projet. "Je serai celui qui a ramené à la vie une des plus grandes stars du rock !" prévient-il. 

 

 

Lire l'article sur LePoint.fr

 

 

 

 

 

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  • Ce blog s'adresse à ceux qui s'interrogent sur l'après, la mort, le grand départ. Je fais partie de ceux qui sont morts et sont revenus. Depuis cette expérience, mon appréhension du monde, de l'univers de la réalité est bouleversé.
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