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L'après, l'ici et maintenant
28 mars 2013

NDE, la science s'y intéresse enfin

 Mort et vie, par Gustav Klimt

Gustav Klimt 

 

 

EMI OU NDE :

LA SCIENCE S’Y INTÉRESSE ENFIN !

 

 

 

Entretien avec l’éminent cardiologue Pim Van Lommel 

 

  

Comment expliquez-vous que toutes les personnes ayant été déclarées mortes cliniquement ne vivent pas une expérience de mort imminente?

 Dr Pim Van Lommel : Lors de notre étude, nous somme arrivés à la conclusion surprenante que tous les éléments rapportés par les patient lors de leur EMI démontraient que ceux-ci avaient tous une perte transitoire fonctionnelle des fonctions du cortex et du tronc cérébral, avec une ligne EEG  (electro encephalogramme) plate.

 

De nombreuses études ont montré que suite à un arrêt cardiaque tant chez les humains que chez les animaux la fonction cérébrale étaient gravement atteintes avec :

 

- l’arrêt complet de l'écoulement cérébral, provoquant une perte de conscience, de respiration (apnée), de tous les réflexes du corps, de tous les réflexes du tronc cérébral comme le réflexe nauséeux (dont la déglutition), le réflexe cornéen et pupilles fixes et dilatées.

- L'activité électrique dans le cortex cérébral (mais aussi dans les structures profondes du cerveau chez les animaux) disparaissent après 10 à 20 secondes d’un EEG plat.

 

Notre conclusion est donc considérée comme impossible et non scientifique pour bon nombre de médecins.

 

 

 

UN DÉFI SCIENTIFIQUE

 

C’est un véritable défi scientifique qui s’impose. Il est indispensable d’élaborer de nouvelles hypothèses pouvant expliquer la possibilité d'être conscient durant une mort cérébrale, avec des souvenirs, une  conscience d’être soi, la compréhension de ce qui ce passe, de ressentit des émotions, la possibilité de percevoir son corps sans vie dans différentes formes d’espace (en dehors et au-dessus de son corps), la rencontre avec des proches décédés, sans oublier le concept d’espace/temps et l'espace, où tous les événements passés, présents et futurs co-existent, et même d'expliquer l'expérience de la conscience de retour dans le corps.

 

Dans mon livre, je décris un concept dans lequel notre conscience est infinie et est stockée dans un espace non-localisé. Le cerveau ne sert que de relais et est un émetteur-récepteur d’ondes. Comme un ordinateur. Différents réseaux de neurones fonctionnent comme une interface pour les différents aspects de notre conscience, et la fonction des réseaux neuronaux doivent être considérés comme des récepteurs et des transporteurs, et non comme des serviteurs de souvenirs. Cependant, l'aspect physique de la conscience peut être mesuré au moyen de techniques de neuro-imagerie comme l’électro-encéphalogramme (EEG), l’IRM et le PET-scan. Avec ce concept de la conscience non-local tous les éléments rapportés d'une NDE ou EMI pendant un arrêt cardiaque pourrait être expliquée.

 

 

 

UNE AUTRE VISION DE LA CONSCIENCE

 

Nous pouvons maintenant conclure que notre conscience éveillée, ou ego, que nous considérons comme notre conscience quotidienne, n'est qu'une partie de notre conscience. Celle-ci est universelle. Il s’agirait d’une conscience cosmique ou divine. En essayant de comprendre ce concept, il semble approprié de le comparer avec la communication dans notre monde moderne. Il ya un échange continu d'informations au moyen de champs électromagnétiques pour la radio, la télé, le téléphone portable, ou un ordinateur. Nous sommes constamment envahis par des centaines de milliers d'appels téléphoniques, des centaines de programmes de radio et de télévision, mais nous devenons seulement conscients de ces champs électromagnétiques d'information dès que nous utilisons notre téléphone portable ou en allumant notre radio, télévision ou ordinateur. Ce que nous percevons est ni à l'intérieur des machines de notre quotidien, ni dans leurs composants, mais grâce aux récepteurs. En effet, l'information provenant des champs électromagnétiques devient observable et la perception se produit dans notre conscience. Internet avec plus d'un milliard de sites web peuvent être reçus à peu près au même moment aux États-Unis, en Europe et en Australie, et n'est évidemment pas situé à l'intérieur de notre ordinateur portable et n'est pas produite par elle.

 

 

Comment définiriez-vous la conscience?

 Dr Pim Van Lommel : Il n’y a pas de bonne définition de la conscience. Ce terme est extrêmement difficile à définir  car il est souvent utilisé pour décrire différentes formes de la conscience. Lorsque nous sommes dans un sommeil profond et sans rêves on ne se sent pas conscient alors que lorsque l’on est éveillé on se déclare l’être : il s’agit de la conscience de veille. Les pensées, sentiments, émotions et souvenirs, sont reconnus comme des états de conscience. Parfois, on peut être tellement « perdu dans nos pensées » que l’on est à peine conscient de nous-mêmes et de notre entourage. Cela s’appelle la « cécité intentionnelle ». Le fait que nous ne sont sentons pas conscient ne signifie pas qu'il n'y a pas de conscience à ce moment-là. Il s’agit d’un autre aspect de celle-ci. Comme nous l’avons vu plus haut, la conscience est subjective et n’est pas «scientifiquement» vérifiable. La capacité de l'éprouver est très subjective.  Le physicien et psychologue Peter Russell compare la capacité d'éprouver la conscience avec la lumière d'un projecteur de film. Dès que le projecteur éclaire sur un écran, les images projetées changent constamment. Toutes ces images, tels que les perceptions, les sentiments, les souvenirs, les rêves, les pensées et les émotions, forment le contenu de la conscience. Sans la lumière du projecteur, il n'y aurait pas d'images, et c'est pourquoi la lumière peut être comparée à notre capacité à d’être conscient. Mais il faut préciser que les images ne constituent pas la conscience elle-même. Lorsque toutes les images ont disparu et que la lumière du projecteur reste, on se retrouve avec la source pure de la conscience. Cette prise de conscience pure, sans contenu est appelé samadhi par les philosophes indiens et chez les initiés. Cet état peut être vécu après de nombreuses années de méditation. On parle d’'illumination. Pendant une EMI, la rencontre avec "la lumière" est ressentie comme la partie la plus intense et la plus essentielle de l'expérience. Cette rencontre est toujours accompagnée par un sentiment incommensurable d’amour inconditionnel et d’acceptation. À ce stade, les expérienceurs se sentent complètement enveloppée par la conscience éclairante et qui englobe le Tout.

 

 

NOTRE CONSCIENCE N’EST PAS LIMITÉE À L’ESPACE/TEMPS

 

Normalement, nous nous définissons suivant la perception que nous avons de notre corps, de notre famille, de notre histoire, de notre nationalité, de nos rôles (père, mère, enfant, grand-père, grand-mère, amant), de notre travail, de notre statut social et financier, de nos biens , de l’opinion que les autres ont sur nous, et ainsi de suite. C’est ainsi que nous nous définissons avec nos pensées et nos sentiments, notre système de croyances, nos valeurs, nos capacités créatives et intellectuelles, notre caractère, et ce que nous appelons notre personnalité. Tout cela, et bien plus encore, détermine notre sens de qui nous sommes. Mais qui sommes-nous sans l'essence,  de nos pensées, de nos sentiments et de nos idées? Qu’est ce qui détermine la façon dont nous faisons l'expérience de cette conscience? La conscience est-elle une propriété primaire de l'univers, qui a toujours eu une présence non localisée, ou est-ce qu’elle est le produit ou la conséquence de quelque chose d'autre? Je pense que la conscience originaire restera probablement à jamais un mystère car la réponse à cette question est inconnaissable. La conscience n'est pas visible, pas tangible, pas perceptible, non mesurable, et non vérifiable. Et pourtant, la conscience permet à chacun d’entre nous de donner forme et sens à sa vie. Sans conscience, il n'y a pas de corps vivant. La vie semble être une expression de la volonté de conscience. Sans conscience, il n'y a pas de perception, pas de pensée, aucun sentiment, aucune connaissance, et pas de mémoire. La conscience est Tout, englobente.  La réalité que nous vivons n'existe que dans notre conscience. Parce que le corps restreint notre capacité de percevoir la "réalité vraie" qui est par définition inconnaissable.  

 

Les forces de la gravitation  ne sont pas connaissables en elles-mêmes, seuls leurs effets physiques, tels que le mouvement des objets ou l'expérience du poids, sont visibles ou mesurable. Notre conscience n'est pas visible non plus. Seuls les aspects physiques de notre conscience éveillée peut être vu et enregistré grâce à l’imagerie cérébrale.  La réalité qui nous entoure est inconnue, contrairement aux aspects physiques et visibles de la réalité que nous pouvons rencontrer dans notre conscience.

 

 

Où en est la recherche scientifique ?

Dr Pim Van Lommel : Depuis la publication de plusieurs études sur les personnes ayant survécu à une EMI avec des conclusions remarquablement, le phénomène des Expérience de Mort Imminente ne peut plus être ignoré scientifiquement. Il s'agit d'une expérience authentique qui ne peut être la résultante de l'imagination, de la peur de la mort, des hallucinations, d’une psychose, de la consommation de médicaments, ou du manque d'oxygène. Surtout que comme nous l’avons vu plus haut les personnes se sentent définitivement changées suite à une EMI  Selon ces études, la vue actuelle matérialiste de la relation entre le cerveau et la conscience par la plupart des médecins, des philosophes et des psychologues est trop restreinte pour une bonne compréhension de ce phénomène. En basant une recherche scientifique de la conscience comme un phénomène non localisable et donc omniprésent, peut contribuer à de nouvelles idées sur la relation entre la conscience et le cerveau.

 

Il semble primordial pour que la science avance que les chercheurs se basent sur la relation  esprit-cerveau et esprit-corps. Nous devons aussi tenter de comprendre ce que l’on défini comme la vie et la mort. Ce que nous appelons mort, serait la mort physique, non celle de la conscience. Cette dernière continue à « vivre » dans une autre dimension, dans laquelle tous les futurs, passé,  présent son liés. "La mort n'est que la fin de nos aspects physiques". Je crois maintenant que la mort, comme la naissance, peut être un simple passage d'un état de conscience à un autre. Toutefois, nous devons reconnaître que la recherche sur les EMI ne peut pas nous donner la preuve scientifique irréfutable de cette conclusion, parce que les personnes ayant vécu une expérience de mort imminente ne sont pas tout à fait morts Mais ils en ont été très proche, et ce, sans le fonctionnement de leur cerveau. Et comme je l'ai expliqué, il a en effet été prouvé scientifiquement que lors d’une EMI la conscience a été vécue de manière indépendante de la fonction cérébrale.

 

Quelqu’un ayant vécu une EMI m'a récemment écrit: «Je ne peux vivre sans mon corps, mais apparemment mon corps ne peut pas vivre sans moi». Dans un récent sondage réalisé à l’échelle européenne, environ 55 % de la population croyaient en une sorte de survie personnelle. Aux États-Unis, ce pourcentage est encore plus élevé. Ces chiffres très élevés sont en net contraste avec l'opinion de la majorité des scientifiques occidentaux. En outre, sur la base des recherches scientifiques sur les EMI, on ne peut pas échapper à la conclusion que la conscience est infinie a et aura toujours existé indépendamment du corps. Il n'y a donc pas de début ni de fin à notre conscience.

 

 

Quelle est votre définition de la vie ?

Dr Pim Van Lommel : la définition de la vie est extrêmement difficile. Et l'origine de la vie sera sans doute toujours un mystère. Nous pouvons décrire un organisme vivant avec la division cellulaire, le métabolisme, la reproduction, et l'interférence active avec son environnement. Sur la base de plusieurs études sur les EMI, je suis venu à la conclusion inévitable que, après la mort physique, il est fort probable qu'il y a une continuation de la conscience.

 

 

Croyez-vous à la vie après la mort?

Dr Pim Van Lommel : Non parce que la vie est par définition un aspect physique de la matière. Mais je suis convaincu qu’il a une continuité de la conscience après la mort physique. Je crois maintenant que la mort, comme la naissance, peut être un simple passage d'un état de conscience à  un autre. Et on peut appeler cela  la conscience non-locale ou sans fin, où il n'y a ni commencement ni fin, où il n'y a ni temps ni espace, et où tout se connecte instantanément . Et ce royaume non local est déjà accessible au cours de la vie, comme lors d’une EMI ou d'expériences mystiques.

 

 

Allez-vous continuer vos recherches sur les NDE et sensibiliser le public à cette expérience incroyable?

Dr Pim Van Lommel : Suite à l’écriture de mon livre, qui est un Best-seller aux Pays-Bas  et qui a été traduit en Anglais, allemand, espagnol, polonais et maintenant en  français, je continue à  sensibiliser non seulement les personnes qui ont vécu une NDE, mais aussi  les scientifiques, médecins, infirmières en soins palliatifs, les psychologues et les philosophes au phénomène des NDE. J’écris de nombreux articles dans des revues scientifiques internationales, et je donne régulièrement  des conférences à travers  le monde. Pour plus d’informations rendez-vous sur mon site : www.pimvanlommel.nl.

 

 

 

Mort ou pas ?

Pim van Lommel

Dr Pim van Lommel

préface de Thierry Janssen
traduit du néerlandais par Claude Farny
INREES , Paris
collection Nouvelles évidences
Parution :  mai 2012

 

 

Source : Santé Cool - Créateur de bien-être 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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  • Ce blog s'adresse à ceux qui s'interrogent sur l'après, la mort, le grand départ. Je fais partie de ceux qui sont morts et sont revenus. Depuis cette expérience, mon appréhension du monde, de l'univers de la réalité est bouleversé.
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